http://www.guineemedicale.org/index.php/guineemed/issue/feed Guinée Médicale 2015-05-24T06:21:17+02:00 Naby Balde naby.balde@guineemedicale.org Open Journal Systems http://www.guineemedicale.org/index.php/guineemed/article/view/25 LA RETENTION AIGUE D’URINE : ANALYSE DE 499 CAS AU SERVICE D’UROLOGIE DU CHU DE CONAKRY. 2015-05-24T06:19:41+02:00 I Bah ibahuro@yahoo.fr AB Diallo author@guineemedicale.org AT Diallo author@guineemedicale.org TMO Diallo author@guineemedicale.org BM Touré author@guineemedicale.org MD Bah author@guineemedicale.org MB Diallo author@guineemedicale.org <p><strong>Objectif</strong> : Décrire les aspects épidémiologique, clinique et thérapeutique de la rétention aiguë d’urine au service d’urologie du CHU de Conakry.</p><p><strong>Patients et Méthodes</strong> : Il s'agissait d'une étude rétrospective de type descriptif qui a permis de colliger 499 cas de rétention aiguë d’urine durant une période de 3 ans (Janvier 2005 à Décembre 2007).</p><p><strong>Résultats</strong> : La rétention aiguë d’urine représentait 69,80% (n=499) des urgences urologiques. L’âge moyen des patients étaient de 60,6 ans avec des extrêmes de 2 mois et 95 ans. Le sex-ratio était de 26,72. Les principales étiologies de la rétention d’urine étaient les tumeurs prostatiques (68,53%) et la sténose urétrale (20,64%). Le sondage urétral a été la méthode de drainage vésical la plus utilisée en urgence.</p><p><strong>Conclusion</strong> : La rétention aiguë d’urine est la plus fréquente des urgences urologiques dans notre service. Les tumeurs prostatiques en sont la principale étiologie. Sa prise en charge en urgence repose sur le drainage vésical.</p> 2014-06-30T00:00:00+02:00 (c) Tous droits réservés I Bah, AB Diallo, AT Diallo, TMO Diallo, BM Touré, MD Bah, MB Diallo 2021 http://www.guineemedicale.org/index.php/guineemed/article/view/26 COUTS DIRECTS DES COMPLICATIONS DU DIABETE EN GUINEE. 2015-05-24T06:17:39+02:00 TS Diallo author@guineemedicale.org NM Baldé author@guineemedicale.org A Camara author@guineemedicale.org ML Kaba author@guineemedicale.org MD Baldé author@guineemedicale.org AO Bah author@guineemedicale.org AS Youla author@guineemedicale.org A Kake author@guineemedicale.org D Sylla author@guineemedicale.org MA Diallo author@guineemedicale.org <p><strong>Contexte et Objectifs</strong> : Le coût de la prise en charge du diabète est alourdi par la survenue des complications. L'objectif de cette étude était de mesurer le coût direct de la prise en charge des complications du diabète et de le comparer au coût optimal dérivé de l’avis d’experts locaux sur la base des soins disponibles en Guinée.</p><p><strong>Méthodologie</strong> : 85 sujets dont le diabète avait une complication ont été interrogés pour rapporter les coûts des différents actes médicaux (médicaments, bilans et soins) et non médicaux (transport, régime alimentaire) pour chacune des complications du diabète étudiée. Ces coûts mesurés ont été comparés aux coûts optimaux qui dérivaient de l’avis d’experts locaux sur la base des soins disponibles en Guinée.</p><p><strong>Résultats</strong> : Le coût direct annuel optimal pour la rétinopathie diabétique proliférant était de 12.876.937 GNF soit 30 fois celui mesuré, celui d’une insuffisance rénale chronique sous dialyse était de 133.000.311 GNF soit 14 fois plus élevé que le coût mesuré moyen. Les coûts directs annuels recueillis auprès des patients présentant une complication du diabète étaient pour une insuffisance coronarienne de 1.577.370 GNF, un infarctus du myocarde de 2.250.142 GNF, une hypertension artérielle de 2.374.576 GNF et un accident vasculaire cérébral à 4.059.791 GNF. Les éléments les plus importants de ces coûts sont le traitement et le transport.</p><p><strong>Conclusion</strong> : Le coût direct des complications du diabète est très élevé notamment en l’absence de couverture maladie pour la majorité de la population en Guinée. Ces données factuelles éclairent sur les composantes à prendre prioritairement en compte dans une perspective de couverture maladie.</p> 2014-06-30T00:00:00+02:00 (c) Tous droits réservés TS Diallo, NM Baldé, A Camara, ML Kaba, MD Baldé, AO Bah, AS Youla, A Kake, D Sylla, MA Diallo 2021 http://www.guineemedicale.org/index.php/guineemed/article/view/27 PERTURBATIONS LIPIDIQUES ET HYPERTENSION ARTERIELLE AU SERVICE DE NEPHROLOGIE DE L’HOPITAL NATIONAL DONKA (CONAKRY) 2015-05-24T06:02:36+02:00 MS Bah author@guineemedicale.org A Camara author@guineemedicale.org A Makanéra author@guineemedicale.org MDJ Niamké author@guineemedicale.org M Sylla author@guineemedicale.org ML Kaba author@guineemedicale.org <![CDATA[<b>Introduction</b> : L’hypertension artérielle et l’hyperlipidémie sont deux facteurs de risques majeurs et indépendants d’athérosclérose et de maladies coronariennes. Objectif: l’objectif de notre travail était de décrire le profil lipidique des patients hypertendus au service de néphrologie de l’Hôpital national Donka de Conakry. Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective réalisée sur quatre mois allant du 1er novembre 2008 au 28 février 2009. Les patients hypertendus étaient au nombre de 60, parmi eux 49 avaient des perturbations lipidiques. <![CDATA[<b>Résultats</b> : L’âge moyen était de 47 ± 15,46 ans ; une prédominance masculine a été observée avec un sex-ratio de 1,14. La dyslipidémie a été majoritaire en HDL-cholestérol (42,86% des cas) et triglycérides (24,49%). La différence entre les valeurs moyennes des perturbations lipidiques n’était pas significative. <b>Conclusion</b> : La dyslipidémie était fréquemment associée à la survenue d’accident vasculaire cérébral et d’insuffisance cardiaque chez les patients hypertendus. 2014-06-30T00:00:00+02:00 (c) Tous droits réservés MS Bah, A Camara, A Makanéra, MDJ Niamké, M Sylla, ML Kaba 2021 http://www.guineemedicale.org/index.php/guineemed/article/view/28 SEROPREVALENCE DE L'INFECTION A CHLAMYDIA TRACHOMATIS CHEZ LES FEMMES CONSULTANT POUR INFERTILITE A L'HOPITAL GENERAL DE YAOUNDE 2015-05-24T06:16:37+02:00 JD Kemfang Ngowa jdkemfang@yahoo.fr E Mboudou author@guineemedicale.org M Toukam author@guineemedicale.org A Ngassam author@guineemedicale.org JM Kasia author@guineemedicale.org <p><strong>Contexte/Objectifs</strong> : L’infection génitale à Chlamydia trachomatis est connue comme étant une des principales causes de facteurs tubaires de l'infertilité féminine. La présente étude avait pour objectif d’estimer la séroprévalence de l'infection à Chlamydia trachomatis chez les femmes qui ont consulté pour infertilité à l'Hôpital Général de Yaoundé au Cameroun.</p><p><strong>Méthode</strong> : Notre étude rétrospective était conduite à partir d'une revue des dossiers médicaux des femmes consultant pour infertilité pendant la période d'étude de janvier 2000 à décembre 2003.</p><p><strong>Résultats</strong> :L’étude a porté sur595 femmes ayant consulté pour infertilité. La tranche d'âge de 30-39 ans était la plus représentée (52,26%) et les cas d'infertilité secondaire étaient majoritaires (81%). La séroprévalence de l'infection à Chlamydia trachomatis était de 66,2% (IC 95%. 62,20-70,01). Cette séroprévalence augmentait significativement avec l'âge (de 50% à &lt; 20ans et de 78,26% à ?40ans ; p=0,021). Par ailleurs, les femmes mariées avaient une séroprévalence significativement plus élevée que les femmes célibataires (69,8% vs 62,1%; p= 0,048).</p><p><strong>Conclusion</strong> :La séroprévalence de l'infection à Chlamydia trachomatis élevée dans cette étude montre que cette infection serait fréquemment associée à l'infertilité féminine chez les femmes camerounaises.</p> 2014-06-30T00:00:00+02:00 (c) Tous droits réservés JD Kemfang Ngowa, E Mboudou, M Toukam, A Ngassam, JM Kasia 2021 http://www.guineemedicale.org/index.php/guineemed/article/view/29 ABCES DU FOIE ET VIH : EPIDEMIOLOGIE ET PRISE EN CHARGE DANS LES DEUX SERVICES DE CHIRURGIE DU CHU DE CONAKRY 2015-05-24T06:15:31+02:00 AD Diallo aissatoutaran@yahoo.fr AT Diallo author@guineemedicale.org MSA Baldé author@guineemedicale.org IS Diallo author@guineemedicale.org OT Diallo author@guineemedicale.org AK Baldé author@guineemedicale.org AB Barry author@guineemedicale.org I Wann author@guineemedicale.org FA Traoré author@guineemedicale.org AO Barry author@guineemedicale.org B Diallo author@guineemedicale.org ND Camara author@guineemedicale.org <p><strong>Introduction</strong> : Cette étude avait pour but de décrire la prise en charge des malades présentant un abcès du foie associé à une infection au VIH reçus dans les services de chirurgie du CHU de Conakry.</p><p><strong>Matériel et méthodes</strong> : Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive d’une durée de 10 ans allant du 20 Aout 2002 au 19 Aout 2012. L’étude a porté sur les dossiers de malades admis et opérés dans les deux services de chirurgie du CHU de Conakry pour des signes cliniques d’abcès du foie confirmé par l’échographie et dont la sérologie rétrovirale (SRV) au VIH était positive.</p><p><strong>Résultats</strong> : Durant la période de l’étude, nous avons colligé 204 cas d’abcès du foie dont neuf (9) avaient une sérologie positive au VIH soit une fréquence de 4,41%. Ces neuf (9) cas ont constitué l’échantillon de l’étude. Il s’agissait de 7 hommeset de 3 femmes (sex-ratio M/F=3,5) dont l’âge moyen était de 39,44 ans [29 et 54]. Les chauffeurs ont constitué la couche socio professionnelle la plus concernée avec 3 cas. Le diagnostic clinique reposait sur la triade de Fontan confirmé par l’échographie et la sérologie rétrovirale pour tous les cas. Le traitement était médico chirurgical consistant en une mise à plat par laparotomie associée à un traitement médical (métronidazole 250 mg x4, Ampicilline 1gx4, Ciprofloxacine 500g x 2) par voie parentérale au cours de la première semaine, relayé par la voie orale les dix jours suivants..Aucun malade n’était soumis au traitement spécifique anti rétroviral. La laparotomie oblique sous costale droite et Laparotomie médiane sus ombilicale ont été les voies d’abord chirurgicales les plus utilisées avec respectivement 50% ( n= ?) et 37,5% (n) ?). L’aspect macroscopique du pus laisse présager une étiologie amibienne dans 4 cas et à germes banals dans 4 cas. La bactériologie ne figurait pas dans les dossiers. La mortalité était élevée avec une fréquence de 22,22% (n=02).</p><p><strong>Conclusion</strong> :L’abcès du foie et l’infection au VIH constituent une co-infection possible en milieu tropical.Des études inter disciplinaires sont nécessaires pour préciser la relation exacte entre le VIH et les abcès du foie et intégrer tous les aspects dans la prise en charge.</p> 2014-06-30T00:00:00+02:00 (c) Tous droits réservés AD Diallo, AT Diallo, MSA Baldé, IS Diallo, OT Diallo, AK Baldé, AB Barry, I Wann, FA Traoré, AO Barry, B Diallo, ND Camara 2021 http://www.guineemedicale.org/index.php/guineemed/article/view/30 TOXIDERMIES A BANGUI : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES AU SERVICE DE DERMATOLOGIE – VENEROLOGIE 2015-05-24T06:14:19+02:00 L Kobangué kobangleon@yahoo.fr TM Tounkara author@guineemedicale.org P Guéréndo author@guineemedicale.org NDM Douma author@guineemedicale.org J Abéyé author@guineemedicale.org A Tabo author@guineemedicale.org M Cissé author@guineemedicale.org <p><strong>Introduction</strong> : Les réactions médicamenteuses ou toxidermies représentent un problème quasi quotidien pour le médecin prescripteur. Il peut être difficile de porter avec certitude le diagnostic de certains tableaux tant les manifestations vont d’une simple urticaire au syndrome de Lyell qui peut être mortel dans 5 à 30% des cas. Les objectifs de ce travail étaient de déterminer la prévalence des toxidermies et de décrire leurs caractéristiques cliniques.</p><p><strong>Matériel et méthodes</strong> : Il s’agissait d’une étude transversale par dépouillement des dossiers des malades qui avaient été suivis pour toxidermie au service de dermato-vénérologie de Bangui pendant la période allant de Janvier à décembre 2004.</p><p><strong>Résultats</strong> : 242 cas de toxidermie avaient été recensés sur 6876 consultations, soit un taux de prévalence hospitalière de 3,5 %. L’âge moyen était de 30,9 ans et le sex ratio H/F de 1,10. Toutes les professions étaient touchées. Le délai moyen d’apparition de lésion était de 3 jours. 81,8% des lésions étaient localisées, les signes de gravité étaient présents dans 21,82 % des cas avec une érosion muqueuse dans 12,81% des cas. Le diagnostic le plus fréquent était l’érythème pigmenté fixe (64,5%) ; le syndrome de Lyell occupait 2,07 des cas. Le pronostic était bon dans 99,17 % des cas. Un cas de décès était observé sur les 5 cas de syndromes de Lyell soit (20%).</p><p><strong>Conclusion</strong> : le taux de prévalence de toxidermie semblait plus élevé dans cette étude que dans d’autres. Une lutte contre l’automédication et la pandémie de VIH/SIDA pourrait limiter cette tendance.</p> 2014-06-30T00:00:00+02:00 (c) Tous droits réservés L Kobangué, TM Tounkara, P Guéréndo, NDM Douma, J Abéyé, A Tabo, M Cissé 2021